Rencontre avec Aurélien PREBET, Responsable du recouvrement contentieux chez LOCAM

Arrivé chez LOCAM en janvier 2020, Aurélien PREBET a dû s’adapter rapidement pour faire face au contexte sanitaire. Sa prise de poste n’a pas été de tout repos avec la mise en place du télétravail au sein de son équipe et la nécessité de faire évoluer très vite les procédures.

Aurélien PREBET LOCAM
Aurélien PREBET, LOCAM

Aurélien, peux-tu présenter ton équipe ?

Elle se compose de 17 personnes avec des profils très différents.  

Certains collaborateurs ont 20 à 30 ans d’expérience chez LOCAM. Ils bénéficient d’une connaissance approfondie de l’entreprise, des processus, des outils et des spécificités de nos partenaires. D’autres, souvent des profils plus jeunes sont plus pointus au niveau juridique mais n’ont pas forcement toute l’expertise LOCAM. C’est cette diversité et cette complémentarité des profils qui fait toute la richesse de l’équipe.    

Quelle est ta vision du métier de LOCAM ?

C’est un métier très spécifique et je le connaissais peu avant mon arrivée. Je viens du milieu bancaire qui propose essentiellement des solutions de crédit alors que LOCAM s’inscrit pleinement dans l’économie de l’usage avec ses solutions de financement.

La location financière permet à nos partenaires d’activer des leviers de développement et nos clients bénéficient d’une solution globale qui inclut l’équipement et les services associés. Être propriétaire importe peu car le coût global est lissé sur toute la durée du financement.

Le contexte actuel impacte fortement l’activité de ton service, peux-tu nous en parler ?

Dans le contexte actuel, le recouvrement est très chahuté. Le gouvernement a pris un nombre important de mesures depuis mars 2020 afin de privilégier les procédures préventives au stade critique de la cessation des paiements.

Si ces mesures ont eu pour effet direct de geler les actions de recouvrement initiée sur le terrain judiciaire, elles étaient  pour autant nécessaires et attendues. Elles permettent aux entreprises fragilisées de bénéficier d’un « bol d’air » et de retrouver soit un volant de trésorerie au déconfinement, soit des perspectives de sortie de crise en accord avec l’ensemble des créanciers.

D’autre part, nous avons mis en œuvre des mesures d’accompagnement en mars, en juin et renouvelées en début d’année 2021.

Chaque contexte client est spécifique et nous devons composer avec. Un restaurant dans le centre ville de Saint-Etienne n’est pas dans la même situation qu’un restaurant en bord de plage qui a souvent très bien fonctionné l’été dernier. Nous devons jongler avec les différents contextes clients, nos impératifs et la maîtrise du risque LOCAM.

En mars dernier, l’équipe a dû s’adapter très vite afin d’appliquer l’ensemble des ordonnances du gouvernement publiées depuis. Nous avons également ajusté notre façon de travailler. Il a fallu composer avec les contractions de chiffre d’affaires, l’apparition des aides publiques, et le déploiement du PGE…

Conséquence : nous faisons un peu plus de cas par cas et nous avons vraiment mis en place une démarche d’accompagnement. Pour toutes les personnes qui travaillent dans le recouvrement, l’année 2020 a balayé toutes les certitudes.

Dans quelle valeur de l’entreprise te reconnais-tu le plus ?

Pour moi, l’engagement est une valeur commune à toute l’entreprise. L’équipe recouvrement contentieux s’engage au quotidien. Elle compose avec un nombre de dossiers assez denses et des spécificités propres aux différents partenaires. La proximité est également une valeur essentielle des équipes LOCAM. Dans ce contexte perturbé, nous devons être proche des entreprises pour mieux comprendre leur situation et les accompagner.

Petite question complémentaire… plus ludique cette fois : au sein de l’équipe, avez-vous un rituel ou un bon plan à partager ?

Je suis un bon vivant mais je suis arrivé dans une période compliquée. Avec les protocoles sanitaires stricts, les rencontres conviviales ne sont pas d’actualité, particulièrement dans un contexte où les équipes travaillent essentiellement en distanciel ! Nous avons un groupe WhatsApp, des échanges audios mais, dès que cela sera possible, on compte bien se créer de nouvelles habitudes.